vendredi 30 novembre 2012

Un train russe

Quelques photos pour mieux comprendre la composition d'un wagon

9 fois la même chose: 4 couchettes d'un côté du couloir, 2 de l'autre.

la table à rabattre pour former une couchette (avec une autre un peu plus haut)
4 couchettes et les matelas roulés et oreillers à disposition
Le coffre à rabattre pour en  faire une couchette




La Russie (2e partie): Le transsibérien et autres précisions

Ah le Transsibérien ! Le rêve de bien des gens rencontrés sur ma route, ou même avant de partir.
Mais d'abord précisons que le Transsibérien est un rail et non un train. Cela explique donc qu'on puisse faire des étapes entre Moscou et Vladivostok. On ne paye pas 1 billet pour relier les 2 villes, non, on peut prendre plusieurs trains qui empruntent le même rail. On peut aussi ne pas descendre du train et parcourir cette longue distance en un trajet. Cependant, ce voyage en une traite dure 7jours !

Moi j'ai voulu faire par étape. Mais, comme je le disais dans le post précédent, je me suis heurtée aux contraintes du visa. Ce dernier me permettant de rester seulement 30 jours en Russie, j'ai dû réviser mon itinéraire et l'amputer de plusieurs villes prévues à la base. C'est un choix personnel motivé essentiellement par le fait que je n'aime pas rester dans une ville juste pour 1 journée. J'aime prendre le temps de découvrir un lieu plutôt que collectionner des noms de villes sur une liste et sauter de train en train.
Aussi, je n'ai vu que peu de villes russes : Saint-Pétersbourg, Moscou, Ekateringbourg, Novosibirsk, Irkoutsk et Vladivostok.

Mais alors comment se passe ce voyage ?
Il existe plusieurs classes dans un train, « koupè» ou « platskart ». La différence est simple, le koupè est un wagon composé de plusieurs compartiments, chacun contenant 4 couchettes. Tandis que le platskart est la classe du dessous où 54 personnes (au maximum) voyagent dans le même wagon.
On m'avait recommandé le koupè pour des raisons de sécurité que j'aborderai plus loin dans ce post, mais les prix m'en ont dissuadé. Le platskart est moitié moins cher !
Le wagon platskart est composé de manière à ce que tout le monde puisse avoir une couchette. Je vais m'employer ici à le décrire mais je ne suis pas sûre d'être très claire... (se référer aux photos)
6 couchettes sont agencées de la même façon 9 fois dans un même wagon: 2 couchettes face à face séparées par une table et la fenêtre. On trouve 2 couchettes supplémentaires au dessus des deux premières.
De l'autre côté de l'allée, on trouve deux sièges séparés par une table, le tout est convertible en 1 couchette et au dessus de cela, 1 couchette de plus.
Pour chaque couchette sont mis à disposition un matelas, un oreiller et une couverture.

Mais que fait-on des bagages ?
Ça, c'est super bien pensé ! Les couchettes du bas sont en fait des coffres où on peut déposer sa valise. Si on est sur une des couchettes surélevées, on place son bagage au dessus de soi où se trouve une étagère.
Le luxe, c'est d'avoir une place du bas. Parce que quand on a une place surélevée, on est couché d'office ou on descend pour s'asseoir sur la couchette de notre voisin du dessous.
Dans chaque wagon, il y a une hôtesse qui délivre à chaque passager un drap, une housse de couette et un housse d'oreiller propres, le tout dans un sac plastique scellé.

L'ambiance dans le train russe n'a rien de commun avec ceux que je connaissais auparavant. L'activité principale, c'est la bouffe ! Ils sont tout le temps en train de bouffer. Par contre, sympa, la bouffe, ça se partage. J'ai adoré voir les mamies sortir leurs légumes, les éplucher, en faire une salade et la distribuer à la ronde. Je me suis vite retrouvée pourvue d'une assiette remplie de saucisses, pâté de poisson, pain, salade, œuf,... Moi qui ne mange qu'un repas par jour, j'ai été gavée bien des fois ! Etant la seule non russe, je suis devenue l'attraction du wagon. Et même s'ils ne parlaient pas anglais, et moi que quelques mots de russe, on a réussi à communiquer avec les mains et à bien rigoler.
Petite anecdote rigolote. Ils m'ont tous demandé ce que je faisais là. J'ai d'abord essayé d'expliquer que je faisais un tour du monde en formant une boule avec mes mains et me désignant en faire le tour. Mais ils m'ont alors demandé si je faisais du foot... raté ! Du coup, j'ai vite appris à dire « monde » en russe pour expliquer ce que désignait cette boule. Malheureusement, « monde » se dit « mir » en russe et il faut rouler le « r », ce dont je suis incapable. Je répétais « mirrr », « mil », « milr » jusqu'à ce que quelqu'un de l'assemblée comprenne mon défaut de prononciation.

Bref, moi j'ai adoré prendre le train en Russie. Pas pour les paysages, parce que, honnêtement, il n'y a rien à voir à part des plaines et des forêts et des forêts et des forêts de bouleaux. Mais l'ambiance dans le train et l'enthousiasme des gens pour me faire connaître leur pays, ça, ça valait vraiment le coup.

Je tiens aussi à souligner qu'il faut arrêter de dire que les russes ne sont pas sympas. On m'avait dépeint une image si négative de la Russie que j'étais vraiment sur mes gardes en arrivant. Or, même si le russe n'est pas très avenant, il n'est pas non plus xénophobe comme on me l'avait sous-entendu. C'est vrai qu'il n'est pas toujours facile de communiquer dû à la barrière de la langue mais ce n'est pas qu'en Russie que je me suis heurtée à ce problème. En revanche, il faut forcer un peu pour se faire entendre. Les gens partent du principe qu'ils ne comprennent pas la langue dans laquelle je m'adresse à eux, aussi, leur premier réflexe est de répondre « non ». Mais si je me tourne vers eux, c'est que je sais qu'ils peuvent comprendre ce que je demande avec mes gestes ou ma carte. Alors j'ai appris à « coincer » les gens. Les accoler à un mur pour qu'ils ne me fuient pas et s'efforcent de répondre à ma question. C'est drôle finalement, parce que jamais je ne me serais permise d'être aussi insistante au début du voyage. Si on me disait « no English », je leur fichais la paix. Maintenant, je suis plus lourde. Mais, ça marche ! On finit par m'indiquer la bonne route, la gare,... et avec le sourire ! Parce que qu'est-ce que c'est gratifiant d'accomplir une bonne action qui finalement ne requiert qu'un peu de temps et de bonne volonté !
Bref, moi j'aime bien les russes ! En revanche, je ne leur ressemble pas du tout ! Les filles russes sont extrêmement bien apprêtées, habillées, maquillées. Moi ça fait 8 mois que je tourne avec les mêmes fringues confortables mais pas sexy pour 2 sous. Une de mes hôtes m'a dit « On pourrait sortir ce soir » et puis me regardant de haut en bas a ajouté « Enfin, il faut que je trouve où on pourrait aller, parce que là tu ne rentres nulle part ! ». Moi, j'ai trouvé ça drôle. Pour le coup, c'est vrai qu'elles sont belles mais je n'ai jamais su si elles allaient en boite ou en sortaient pour être toute habillées comme ça.

Ah oui ! J'ai un autre coup de gueule à faire passer ! Méfiez-vous des guides de voyage de type Routard ou Lonely Planet. Certes, c'est plein d'infos mais ils sont aussi très alarmistes. J'ai décidé d'arrêter de me pencher dessus depuis la Russie. En effet, le Lonely Planet consacré au Transsibérien dit que début septembre est une des pires périodes pour prendre le train, qu'il faut réserver pour espérer avoir une place... Or, je n'ai jamais eu aucun problème pour prendre le train que je voulais et il y avait des places vides. Il indiquait aussi qu'une voyageuse seule devrait prendre une place en koupè par mesure de sécurité et éviter les hommes enivrés par la vodka qui pourraient se montrer agressifs ou envahissants en platskart. Il faut arrêter aussi avec ça. Oui, les russes boivent de la vodka. Et les espagnols de la sangria. Et les allemands de la bière. Et les mexicains de la téquila. Mais s'il y a de la vodka, ils la partagent volontiers dans une ambiance bon enfant.
Alors, j'arrête de lire les infos de ce type. Je me prend déjà pas mal la tête en préparation et organisation sans avoir besoin de m'en faire pour ce genre de souci non vérifié.

Voilà, un petit coup de gueule ! Ça fait du bien et ça permet de passer à la suite.
En parlant de suite, j'ai un petit souci. J'ai perdu mon carnet de voyage, outil très utile pour écrire le blog. Je vais donc écrire le Japon avec moins de détails que voulu. Par contre, je vous le dis tout de suite, si je dois choisir un pays où poser BigBob, ça serait probablement au Japon.
Au prochain post je vous dis pourquoi.
 

samedi 24 novembre 2012

Itinéraire emprunté en Russie

  

 Donc résumons : 9+26+27+30+68=  160 heures de train passées sur le territoire russe. Je conseille donc quelques bons bouquins et l'entrain pour parler avec les mains aux russes.
Pour ma part, je recommande ce voyage. Je suis contente (et fière) de l'avoir fait toute seule. J'ai rencontré des gens à la fois intéressants, gentils, curieux, ... Et puis ça m'a prouvé que, même seule, je m'en sors très bien et j'adore toujours voyager.

mercredi 21 novembre 2012

Photos de la Russie

Saint-Pétersbourg

Le Marinski

Ceci est un club de fitness!

Le Palais d'Hiver

Moscou



Yekateringbourg

Sous cette église orthodoxe se trouve l'endroit où la dernière famille de tsar fut massacrée.

Irkoutsk
Le trop bon poisson du lac Baikal

Le lac Baikal

 Vladivostok


jeudi 1 novembre 2012

La Russie (première partie)

Capitale : Moscou
Monnaie : rouble
Taux de change : 1 euro = 40.05 roubles
Fuseau horaire : de UTC +04:00 à +11:00
Décalage horaire avec la France : entre 2h et 9h d'avance sur la France

Pour la Russie, j'ai décidé de faire 2 posts. Celui-ci concerne les villes visitées et les hôtes rencontrés. Le prochain sera une description plus approfondie du train, du Transsibérien et de mes impressions sur les russes et la Russie en générale.

Le premier septembre 2012, j'embarque à bord d'un train finlandais à destination de Saint-Pétersbourg. Je remplis quelques formalités administratives, on me tamponne mon visa et me voilà en Russie !
Je porte avec moi le chagrin du départ de João, ce qui, je dois l'avouer, ternit mes premières impressions de Russie.

Saint-Pétersbourg m'accueille avec un temps pluvieux et Nastasia, mon hôte qui ne parle que très mal l'anglais. Heureusement, elle reçoit aussi une néo-zélandaise avec qui je passe mes journées à visiter la ville et papoter sur nos voyages. Ça me change les idées même si je n'arrête pas de parler de mon portugais.
Bref Saint-Pétersbourg est jolie. J'aime sa cathédrale aux formes étranges qui me fait me rendre compte que je suis en Russie tout comme l'impressionnant palais d'hiver. Mais l'expérience la plus intéressante se trouve à l'endroit où je séjourne pour 3 jours. Mon hôte est prof d'histoire dans un collège et elle vit dans un « appartement communautaire » comme il y en a des tas à Pétersbourg. Il s'agit d'un appartement qui communique avec 2, 3 ou 4 autres et qui a la salle de bain, les toilettes et la cuisine en commun avec ces derniers. Dans mon cas, nous partageons tout ça avec une mamie et son chien qui aboie au moindre bruit et un jeune couple et leur bébé (qui produit les bruits pour faire aboyer le chien). Ça ressemble un peu à une coloc mais en moins sympa.

Je reste à Saint-Pétersbourg 3 jours puis il est temps de me rendre à Moscou. 9 heures de train plus tard, j'arrive chez Alena qui pour le coup parle parfaitement anglais et très bien français ! Elle n'a malheureusement pas beaucoup de temps à m'accorder et je passe donc plus de temps à bavarder avec ses chats qu'avec elle. Les chats sont sympas mais ils ont fait leurs griffes sur le matelas gonflable qu'Alena m'avait préparé ! Aussi c'est fatiguée et déprimée que je vais faire la touriste à Moscou. Premier fait marquant, il est très difficile de trouver une carte dans cette ville. J'ai vraiment galéré et quand j'en ai dégoté une, il s'est avéré qu'elle était de très mauvaise qualité. Mais je trouve tout de même le Kremlin, la place rouge et la cathédrale pour prendre les photos que tout bon touriste se doit de rapporter.
Puis, un soir, je reçois un mail de João. Il a réfléchi. Il veut revenir ! Je n'en reviens pas ! Il parle de me rejoindre le plus vite possible. On se met d'accord sur le Japon. Il ne me reste qu'un mois à voyager seule avant que ma Patate ne retrouve sa place à mes côtés !

Mais quel mois !
Je quitte la capitale et après 26h de train, j'arrive à Iekaterinbourg, la ville qui délimite continents européen et asiatique. Elle est aussi tristement célèbre pour avoir été le lieu de massacre de la dernière famille de tsar. Tout ça, c'est mon hôte Katerina qui me l'explique. On passe toute une journée à parcourir la ville et elle truffe la promenade d'anecdotes historiques ou culturelles. C'est vachement cool.

Cependant Iekaterinbourg reste dans ma mémoire pour une toute autre raison.
Les gens qui me connaissent savent mon aversion pour les religions. Et me voici accueillie par Katerina, récemment baptisée protestante après une vie de débauche. La conversation qui découle de cette situation est très intéressante. Elle me fait part de son parcours et comment elle en est arrivée à laisser entrer Dieu dans sa vie. Apparemment tout va beaucoup mieux depuis. Du coup, comme la foi a tout arrangé pour elle, elle me suggère de faire de même. Mais pas du genre grenouille de bénitier qui recrute. Non, c'était plutôt très gentil, elle voulait juste que je sois aussi heureuse et épanouie qu'elle. J'ai essayé de lui expliquer que je le suis mais sans avoir besoin de croire en une divinité, juste en errant de par le monde. C'était un débat passionnant et animé tout en restant très respectueux et tolérant. J'ai adoré ! Parce que Katerina est tellement à 1000 lieux des gens que je fréquente à l'ordinaire. Vous me direz, pas besoin d'être en Russie pour disserter pendant des heures avec quelqu'un qui a des croyances différentes des siennes. Certes. Mais moi ça me plaît comme ça !

Enfin bref.
Je quitte Iekaterinbourg avec le sentiment de m'y être fait une nouvelle amie malgré une langue, un pays, une culture et une religion différents. Et 27h plus tard me voici arrivée à Novosibirsk. Avec du recul, je me demande ce que je suis allée foutre là-bas. Ce n'est pas très beau, on n'y trouve rien de spécial à part de massives statues (de Lénine bien sûr). Mais une fois encore, j'ai de supers hôtes. Je reste 3 jours chez Natasha et Dennis et leur petit Misha de 1 an et demi. Moi qui ne raffole pas des gosses, je me retrouve bien vite à jouer à cache-cache avec celui-ci. Il est sympa, il me réveille tous les jours à 8h30... Au moins il me prépare à tous ces bébés que mes amies ont pondus ou sont en train de pondre en France (un petit coucou en passant à Maka, Emma, Camille et Cécile et toutes celles qui ne vont pas tarder à l'annoncer).
Dans cette famille, seule la maman parle anglais. Avec le papa, je comprend l'intérêt de la tablette Ipad : il tape en russe ce qu'il veut me dire et ça me traduit en un anglais approximatif ! Avec Misha en revanche, je lui parle en français, il me répond en russe et c'est bien. J'ai, pendant ces quelques jours, l'impression d'être accueillie par de la famille, je m'y sens bien et je parle de tout et n'importe quoi avec ces gens que je ne connais pourtant que très peu. On passe une soirée dans un club de jazz, on se promène au parc avec Misha qui court partout, on mange des sushis et papotons beaucoup.

Après ces quelques jours tranquilles, je reprend le train pour 30h afin d'atteindre Irkoutsk connue pour le lac Baikal à proximité. En soi, la ville est moche. Je le savais. Mais il faut y aller pour parcourir le lac et surtout (absolument!) goûter du poisson de là-bas. C'est le meilleur poisson que j'ai mangé de ma vie ! Il s'agit de poisson fumé qu'on mange avec les doigts en admirant la vue sur le lac depuis une petite colline. Un régal, pour les papilles et les yeux !
Je reste moins de temps que je ne l'aurais voulu dans la région car, déjà, je dois penser à quitter le pays. Le visa Touriste ne permettant de rester que 30 jours, je ne peux guère prendre mon temps pour traverser le plus grand pays du monde.

C'est alors que je prend la route pour le plus long trajet depuis mon départ de France : 68h de train ! J'arrive ainsi à Vladivostok, avec l'impression d'avoir atteint le bout du monde. Je suis alors logée chez Galya qui devient instantanément une complice. Elle m'emmène voir les sites intéressants de la ville et de ses environs. J'ai beaucoup de chance car la semaine précédant mon arrivée la ville a connu un typhon qui a obligé tout le monde à rester chez soi. Pour le coup, il fait un temps magnifique et c'est tant mieux puisque nous allons à « l'île Russe », une île qui a servi de fort protecteur de la ville. On y trouve donc des bunkers et des canons cachés un peu partout sur l'île.
Nous faisons aussi une visite des souterrains de Vladivostok. Galya passe donc 2 heures à me traduire le savoir du guide. C'est super intéressant. La ville avait besoin de beaucoup de protection car, en temps de guerre, si Vladivostok était prise, la Russie perdait tout le côté est du pays !
Un soir, elle me prépare un dîner à base de spécialités russes : gelée de viande, calamar séché, salade d'algue, pain noir et moutarde forte, le tout accompagné de bière (ça n'a pas l'air comme ça, mais tout n'était pas dégueu). Nous finissons le repas par un petit thé où j'en profite pour lui apprendre à jouer à Abalone (incapable de cuisiner, il faut bien que je participe à ma façon!).

Et voilà encore le moment des adieux. J'embarque pour 45heures à bord d'un bateau à destination de Sakaminaito, Japon.


J'essaye de poster le Transsibérien bientôt mais les plus impatients vont devoir être un peu tolérants car en ce moment, j'en prend plein les yeux et j'ai bien du mal à me poser au calme pour écrire...

lundi 1 octobre 2012

L'Estonie, enfin je veux dire Tallinn

Capitale : Tallinn
Monnaie : euro
Fuseau horaire : UTC +02:00
Décalage horaire : 1 heure d'avance sur la France

Nous arrivons à Tallinn le 24 août après juste 1h30 de bateau. Nous avons décidé avant d'arriver de diviser notre séjour en Estonie en 2 parties. La première partie est culturelle, il s'agit de découvrir notre dernière ville d'Europe ensemble, s'imprégner de la capitale, en apprendre plus sur la culture du pays, la routine quoi ! La deuxième partie peut se passer n'importe où tant qu'on est tous les deux, profiter des derniers instants ensemble, se dire adieu correctement.

Ainsi nous rencontrons notre hôte, Milan, à une réunion de couchsurfers. Il est slovaque et amoureux de l'Estonie où il a emménagé depuis un mois.
J'aime bien ça moi, rencontrer des gens, échanger des anecdotes, écouter leurs histoires, ... Et même après 7 mois à répéter la mienne, qui je suis, comment je me suis lancée dans ce voyage, comment j'ai rencontré ma Patate (le doux surnom de João), ce qui m'a plu, surprise, émue jusqu'à maintenant.
C'est comme ça que je rencontre Joana, une polonaise qui vient de passer 1 mois en Chine et 1 mois dans le transsibérien. En gros elle a fait le chemin inverse de celui que je m'apprête à entamer. Et, à l'écouter, ça ne donne pas envie ! Elle a l'air toute blasée mais quand elle nous annonce qu'elle n'a pas d'hôte pour le week-end, on l'incruste chez le nôtre sans trop de difficulté. Et finalement, elle est cool et me fait bien rigoler.

Bref, nous découvrons donc la capitale estonienne qui charme de par son centre historique. C'est très joli et donc très touristique. Un vrai dédale de rues pavées entouré de fortifications. Le centre n'est pas bien gros, je recommande donc une escapade d'un week-end à Tallinn pour tomber sous le charme !
En ce qui nous concerne, certes, Tallinn nous plaît mais elle sonne aussi le glas de notre séparation. Après 3 jours chez Milan, nous déménageons dans une chambre d'hôtel idéalement situé à côté d'un restaurant de sushis et d'un café qui sert le meilleur cappuccino de la ville.
Nous passons 2 jours, à nous, ça ne se raconte pas. Puis vient le moment où j'accompagne ma Patate à l'aéroport. Je fais de mon mieux pour ne pas pleurer mais j'échoue lamentablement face à un João stoïque.

Et me voilà, de retour à l'hôtel. J'avais décidé de passer ma première nuit sans João, seule pour déprimer de tout mon saoul sans me sentir coupable d'être chez un couchsurfer. Cependant, c'était probablement une erreur de rester dans la même chambre où nous étions. De plus, il m'est impossible de dormir avec la boite de nuit qui fait un bordel sans nom juste à côté.

Bref, c'est morose que je reprend le ferry pour Helsinki où je dois passer 2 jours supplémentaires avant de prendre le train pour Saint-Pétersbourg.
Je suis logée chez une couchsurfer de 50ans que je ne qualifierais pas spécialement de sympa. Ayant déjà, le moral au fond des chausses, squatter chez quelqu'un avec qui il est difficile de parler n'arrange rien. Mais j'essaye de me rappeler qu' à la base, c'était seule que je me lançais. João a été un chouette bonus mais je ne peux pas me laisser abattre parce que nous avions une date de péremption.
Aussi, c'est mi-figue mi-raisin que je m'en vais découvrir la Russie...

mardi 25 septembre 2012

La Finlande

Capitale : Helsinki
Monnaie: euro
Fuseau horaire: UTC + 02:00
Décalage horaire : 1 heure d'avance sur la France

Arrivés à Helsinki, nous sommes accueillis par un pakistanais, Uzair, photographe à ses heures perdues. Voilà mon João lancé dans de longues conversations passionnées comprenant des tas de termes techniques qui m'échappent. Mais j'interviens quand-même quand il nous demande de partager nos connaissances en musique. Uzair devient très vite fan de Brassens, je le met sur la piste du grand Jacques... affaire à suivre !

Nous passons 3 jours à Helsinki dont un principalement consacré à la paperasse nécessaire pour le visa russe. Après avoir lu des informations alarmistes sur les forums de voyageurs, je me vois déjà en train de faire la queue au consulat russe pour aboutir devant une guichetière qui ne parle pas anglais. Mais nous évitons cette perte de temps quand nous découvrons une petite agence à la gare spécialisée dans l'obtention du visa russe. Pour 10€ de plus que la voie normale, cette agence se charge de tout.
Soulagés de cette inquiétude et de mon passeport, nous partons explorer la ville. Helsinki n'a finalement pas grand chose à offrir. Il semble agréable d'y vivre mais, une fois la cathédrale prise en photo, il n'y a plus grand chose à y faire. Alors on se rend sur l'île de Suomenlinna à 20 min en bateau. Cette forteresse plaît beaucoup à João qui part dans tous les sens prendre des clichés. Moi pendant ce temps-là, je me cache. Il a l'habitude, il sait qu'il doit me chercher mais la plupart du temps il se contente de suivre le regard surpris des gens qui s'interrogent sur ce que fait cette gazelle de 26ans morte de rire derrière un arbre !

Nous quittons le soleil d'Helsinki pour nous rendre sous le ciel pluvieux de Rauma. Cette petite ville appartient au patrimoine mondiale de l'UNESCO pour son centre-ville composé uniquement de maison en bois. C'est mignon.
Nous sommes logés chez Tomi, un grand blond comme on se représente les finlandais. Il est très sympa et enthousiaste à l'idée de nous parler de son pays mais aussi du Japon dont il est amoureux depuis son premier voyage là-bas.
De Rauma, je garde le souvenir de l'accueil chaleureux des gens. Tout le monde voulait nous inviter, nous aider, nous loger !

Du coup, en arrivant à Turku, nous déchantons quand nous nous rendons compte que notre supposé hôte nous a plantés. Sous la pluie, à la gare routière nous cherchons une solution. Nous appelons alors Tomi à la rescousse. Et c'est tout naturellement que, depuis Rauma, il s'organise avec des copains pour nous loger à la dernière minute. Je vous l'ai dit, sympa ce mec !
Pour tout dire, Turku est une erreur sur l'itinéraire. Elle a beau être la 2e plus grosse ville de Finlande, elle reste laide et inintéressante. Mais nos hôtes sont vraiment cools et partagent avec plaisir leur typique repas finlandais et nous apprennent beaucoup sur la vie en Finlande en général. Par exemple, les rennes, oui c'est mignon, mais c'est aussi la première cause d'accident de voiture du pays !

Après Turku, nous prenons le bateau pendant 6 heures pour nous rendre sur les îles Äland. Cet archipel de 6500 îles est un état libre associé finlandais. Il a donc un statut à part. Par exemple, la Finlande a 2 langues officielles, le finnois et le suédois, tandis que l'archipel ne parle que suédois mais la monnaie est l'euro pas la couronne suédoise. Le système économique aussi est différent. Je n'ai pas tout compris parce qu'on n'a pas rencontré de locaux qui pouvaient nous expliquer, mais en gros c'est duty free là-bas. Donc les touristes de Suède et de Finlande s'y précipitent pour acheter principalement de l'alcool.
Mais nous nous y rendons surtout parce qu'on nous a recommandé la beauté du paysage. Enfin, nous, nous y verrons surtout une pluie maussade ! Quand nous débarquons du bateau, nous parcourons la ville à la recherche d'un café (c'est un peu notre réflexe partout : un café d'abord, ensuite on avise). Pas facile à débusquer un café dans ce coin ! Pour rigoler, je dis à João « Viens, on suit les 2 métaleux là, ils doivent se rendre au bar du coin ! » Oui, j'ai honte, c'est mal les préjugés ! Mais en l’occurrence, quand nous trouvons enfin un endroit où nous poser, les métaleux sont à la table d'à côté à enchaîner les whisky ! D'ailleurs, sans trop de raison apparente (Peut-être qu'on a de bonnes têtes?) ils nous payent 2 tournées !

Enfin bref, il pleut et nous devons trouver un endroit où planter la tente (et la bâche) pour la nuit en espérant un temps meilleur pour le lendemain pour apprécier l'île. Que nenni ! Le lendemain il pleut toujours . C'est donc moroses que nous allons acheter nos billets de bateau pour le retour vers Helsinki. Nous oublions nos petits gâteaux au guichet.
Nous passons alors le reste de la journée à faire des demandes de Couchsurfing pour l'Estonie avant de prendre le bateau de nuit. Au port, nous retrouvons nos petits gâteaux à l'endroit exact où nous les avions laissés. Pour ça, la Scandinavie c'est cool. On se sent vraiment en sécurité partout !
Enfin, nous voilà de retour à Helsinki où nous récupérons mon passeport avec le précieux sésame pour la Russie !
Mais d'abord, nous prenons une nouvelle fois le bateau. Nous allons à Tallinn pour passer nos derniers jours ensemble avant que João ne s'envole retrouver sa vie.

Pour conclure sur notre séjour en Finlande, je tiens à dire que nous n'avons vu qu'une tout petite partie du pays. Entre les papiers pour la Russie et l'impératif de se rendre en Estonie avant le 29 août, nous n'avons visité que le sud ouest.
Mais pour une impression générale, je dirais que les finlandais sont les scandinaves les plus accueillants et les plus ouverts. Ne serait-ce que par les invitations au couchsurfing, jamais nous n'avons dû dire non à autant de gens !
Et puis le finnois est vraiment une langue rigolote. J'avais toujours l'impression de les entendre chanter. Je me suis cru dans une comédie musicale : une ballade pour une conversation normale, du hard-rock pour une engueulade,... Bref, j'aime bien, même si ça a l'air super compliqué !

Et puis n'oublions pas de parler des fameux saunas ! Il est très courant d'avoir un sauna dans son appart' dans ce pays. Mais je n'ai jamais vu personne l'utiliser autrement que comme un dressing. Les finlandais font des soirées sauna, où ils alternent entre bain de chaleur et petit saut dans le lac avoisinant. Du coup, ils ne sont pas pudiques du tout. Je suis allée à la piscine à Helsinki et j'ai été surprise de voir à quel point il leur est naturel d'être dans le plus simple appareil.

Bon beh voilà, la prochaine fois que je vous écris c'est pour vous raconter Tallinn et les adieux à mon portugais préféré.

vendredi 21 septembre 2012

Petite anecdote du passé

Depuis que je suis partie, je raconte souvent une histoire, un truc qui m'a marquée sans même que je m'en rende compte.
Je ne me souviens pas de beaucoup de la période suivant la mort de mon papa. Très affectée par cet événement, je m'en foutais des chiffres et de ce rendez-vous à la banque. Ce que je sais, c'est qu'il y avait cette femme en tailleur en face de moi qui me demandait ce que je voulais faire de cet argent. Je n'ai pas réfléchi j'ai répondu « le tour du monde ». Elle a rit puis elle s'est reprise « non mais sérieusement ? » j'ai confirmé : le tour du monde. N'obtenant rien de concret de cette petite conne de 18ans elle s'est alors tournée vers ma mère dans l'espoir d'une vraie réponse. Je me rappelle de ça, le regard de ma maman. Elle savait que je ne plaisantais pas. Elle lui a dit « non, non, mais vraiment, le tour du monde. »

Je ne sais plus ce qu'il s'est passé par la suite. Je sais juste que ce rêve qui dormait depuis si longtemps prend tout son sens maintenant.
Les gens veulent une maison et une jolie famille dedans. Moi, je n'ai jamais rêvé de ça.
Souvent on me demande ce que je faisais avant. Avant de partir. Je reste évasive.
Je crois que j'attendais.

jeudi 13 septembre 2012

Photos de l'Islande en vrac et Itinéraire


Glimur


Chouette le paysage où on plante la tente!

Ingvellir


Geysir

un geyser actif

Gulfoss

Une autre cascade

On dirait un tableau de sable, mais en fait c'est un glacier.

Plage de sable volcanique




mardi 4 septembre 2012

L'Islande

Capitale : Reykjavik
Monnaie : Couronne islandaise
Taux de change : 1 euro = 152,68 couronnes islandaises
Fuseau horaire : UCT +00h
Décalage horaire avec la France (UCT +01h) : 2 heures de plus en Islande qu'en France parce qu'ils n'ont pas d'heure d'été/hiver


L’Islande est en soi un vrai challenge à décrire. Elle ne se soumet pas à l'organisation que nous avons mis en place pour les autres pays. Sur cette île, il est facile de trouver un couchsurfer dans la capitale et... c'est tout !
Avant d'arriver nous nous sommes renseignés sur les moyens de transport et le prix de l'hébergement. Notre tente de fortune nous paraît bien faible face aux vents violents que connaît l'Islande. Les prix des pass bus sont exorbitants et les nuits à l'hôtel inabordables. Nous décidons donc de louer une voiture qui nous offrira la liberté de déplacement et le gîte en cas de vent.

Ainsi nous arrivons le 2 août à Reykjavik où nous sommes logés chez une islandaise qui accueille tout le monde. Nous partageons son salon avec 5 autres couchsurfers ! Elle cache sous la poubelle de l'immeuble la clé de son appartement qui permet aux invités d'aller et venir comme bon leur semble. En soi, c'est super sympa. On rencontre des gens intéressants mais malheureusement notre hôte n'a pas de temps pour nous. Nous ne connaîtrons donc pas grand chose de la culture islandaise.

La capitale est une petite ville (ce qui est plutôt évident quand on sait que la population nationale ne s'élève pas à plus de 319 000 habitants) on en a vite fait le tour mais il faut reconnaître que la cathédrale vaut le coup d'oeil et que les week-end y sont très animés.
Mais l'événement le plus marquant de nos premiers jours en Islande est, sans doute possible, notre promenade en bateau à la recherche des baleines. Et bien sûr, nous en avons vu (7 de la famille rorqual) mais nous avons aussi croisé 2 bancs de dauphins et nous avons fait un détour vers l'île protégée de ces drôle d'oiseaux que sont les macareux. Seulement 3 ou 4 ornithologues ont le droit de se rendre sur cette île. Mais, même en passant seulement aux abords, on peut voir des centaines d'oiseaux voler et pêcher !
Au retour du port, nous signons la pétition qu'on nous tend contre la chasse aux baleines qui sert principalement à finir dans les assiettes des restaurants touristiques.
Cette journée est parfaite. Nous allons même prendre des sushis ! Mais quand le set arrive, nous découvrons 2 sushi que je ne connais pas (moi, l'experte en la matière!). Au goût et à la texture, nous concluons bien vite qu'il s'agit de baleine. Et c'est avec un sentiment coupable que je mange (difficilement parce que c'est caoutchouteux) ce que je m'étais engagée 2 heures auparavant à ne jamais goûter !

Après 2 jours dans la capitale, il est temps de prendre la route. Je prend le volant, João n'ayant pas le permis, il s'essaye au rôle de copilote, non sans quelques ratés d'ailleurs ! On se dirige d'abord vers l'ouest. Nous nous arrêtons à Glimur où une randonnée de 3h nous attend et qui débouche sur une cascade impressionnante. Le retour est plus périlleux, je trébuche et m'étale tous les 3 pas. João en a des sueurs froides mais en fin de compte je ne me suis pas fait mal et c'était plus ridicule qu'inquiétant !

Les jours suivants sont compliqués à décrire. Mais en résumé nous passons de paysages magnifiques en paysages époustouflants. La route est rythmée de coupure pour prendre des photos.
En parlant des routes, tiens ! En Islande, il existe des routes que seules certaines voitures peuvent prendre. Il s'agit principalement des routes du centre de l'île. C'est pourquoi il est fréquent de croiser des 4x4 mais aussi des monstres de la route qui n'entrent dans aucune catégorie à ma connaissance. Nous, on a une Toyota Yaris qui n'avance pas. On se contente des routes goudronnées ou de gravier. Et c'est déjà bien !

Sur notre chemin, nous croisons énoooooormément de moutons en liberté. Et il y a plein de chevaux aussi. [Depuis le Xe siècle il est interdit d'importer des chevaux en islande pour garder le sang du cheval islandais pur, le saviez-vous?] Les paysages se succèdent sans se ressembler. Nous passons d'abord sur des littoraux époustouflants auquel se succèdent les montagnes parsemées de cascade puis vient la noirceur d'un champ de lave. Nous longeons toute la péninsule de Snaefellsjokull avant de refermer cette boucle pour se diriger vers le sud puis l'est.

Avec du recul on s'est dit qu'en fait, on aurait pu faire le tour de l'île en restant sur la route principale mais on a préféré jouer la carte de la tranquillité en allant à notre rythme quitte à ne voir qu'une partie de l'île. Mais pas de regret, c'était vraiment extraordinaire !

Nous nous sommes donc rendu au fameux cercle doré, un parcours qui comprend l'incroyable paysage d'Ingvellir, les geysers à Geysir (d'où le nom en fait!) et les cascades de Gulfoss. C'était vraiment une journée à couper le souffle ! Nous l'avons terminé en plantant la tente dans un coin assez reculé à côté d'un champ de chevaux. Au moment de l'extinction des feux (façon de parler, on ne fait pas de feu, on n'a pas de quoi faire la popote), on commence à entendre des bruits suspects, on tend l'oreille et soudain un grand essoufflement d'une quelconque bête ! Courageux mais pas téméraire, on laisse la tente là où elle est et passons la nuit dans la voiture !
Moquez-vous, nais j'aurais bien voulu voir votre tête!

Nous quittons l'ouest sur cette burlesque anecdote. La route islandaise nous offre ses merveilles. Là, une cascade, ici des kilomètres de champ de lave, là un glacier, … Il est plus facile de s'extasier devant que de vous le décrire à vrai dire. Mais au bout d'une semaine sur la route nous arrivons à Jokullsarlon où nous décidons qu'il est temps de prendre la route dans l'autre sens. Mais Jokullsarlon n'est pas seulement notre point de retour il s'agit aussi d'un des spectacles les plus impressionnants du voyage. Un glacier qui entre progressivement dans l'océan ! Époustouflant, stupéfiant, épatant, mirobolant, étonnant, extraordinaire, sensationnel, … Je ne sais quel mot employer !

Bref, c'est sous le charme que nous revenons sur nos pas en essayant cependant de ne pas prendre exactement la même route. Mais ça ne sert à rien. La seconde partie du voyage se déroule sous le vent, la brume et la pluie. On a bien fait de tout voir avant ! Moi qui n'aime déjà pas conduire, dans ces conditions je suis d'autant plus ravie ! Nous passons dans des nuages brumeux où on ne voit rien à plus de 3 mètres. La galère ! Mais bientôt nous sommes de nouveaux à Reykjavik où nous passons une dernière soirée auprès des copains qu'on s'est fait là-bas.
Pour le dernier jour, nous décidons de nous rendre comme tout bon touriste au Lagon bleu. On nous en rebat les oreilles depuis que nous sommes arrivés. João n'aimant pas se baigner, il y va en traînant des pieds. Mais une fois sur place, nous ne pouvons que rester coi dans ce décor. Nous devons payer les 35€ (quand-même!) pour nous rendre dans ce bassin laiteux chauffé par les sources d'eau chaude environnantes au milieu de ce champ de lave. C'est rempli de touristes mais la vapeur qui nous enveloppe nous donne l'impression d'être seuls au monde dans ce décor démentiel !
On fait trempette avant d'aller rendre la voiture à l'aéroport où nous passons la nuit avant de prendre l'avion tôt le matin suivant.

12 jours de merveilles, nous sommes conquis. Les plus beaux paysages en 7 mois ! C'était définitivement un pays incontournable !
Mais déjà nous nous rendons en Finlande pour nos 2 dernières semaines avant que João ne rejoigne les siens à Bordeaux !

lundi 20 août 2012

Photos et itinéraire de la Norvège



Je recommande vivement de cliquer sur les clichés pour les voir en plus grand, sinon ça ne donne vraiment pas grand chose!

Quelques photos de la croisière jusqu'à Lofoten





à A







Trondheim




En route pour les fjords





allez savoir pourquoi, je n'arrive pas à la mettre dans le bon sens!







Oslo






L'itinéraire emprunté