lundi 25 juin 2012

à propos de la République tchèque


Kutna Hora


On fait la dictée au pub? (pivo=bière)



On n'est pas beaux en mineurs?


Cesky Krumlov




 Prague







vendredi 22 juin 2012

La République tchèque


Bon comme ma fan de Carcan semble s'impatienter, voici le post concernant la République tchèque pas très bien finalisé mais on va dire que ça fera l'affaire!


Capitale : Prague
Monnaie : couronne tchèque
Taux de change : 1 euro = 25.08 couronnes

Nous entamons notre périple en République tchèque par sa plus grande ville, Prague. Nous trouvons un hôte grâce au groupe de couchsurfers de dernière minute. Stepan (prononcez Chtiéfan) ne peut nous accueillir que 2 jours sur les 4 prévus mais nous trouve rapidement un ami pour prendre le relais. Cet ami nous fournit la clé de sa chambre en cité universitaire puisqu'il ne l'utilisera pas pendant le week-end, sympa le mec !
Bref, nous voici donc dans la capitale tchèque. Sa réputation de ville magnifique l'expose à nos attentes. Celles-ci ne sont pas totalement comblées. Certes, Prague ne manque pas de charme et nous apprécions d'en explorer ses parcs et ses rues mais la ville est aussi infestée de touristes qui la défigurent. Les serveurs parlent d'abord anglais à nos hôtes avant de s'exprimer dans la langue nationale. Tous les monuments sont bondés d'une foule qui leur soustrait leurs charmes. Heureusement, les recommandations de Stepan nous permettent de nous écarter du centre-ville et d'envisager parcs et ruelles dénués du flot touristique.

Par la suite, c'est Brno qui nous ouvre ses portes. La deuxième ville de République tchèque est bien calme. Nous visitons ses souterrains, son marché aux choux et goûtons à la très réputée bière tchèque. Cependant, nous réalisons alors avoir sauté une étape de mon itinéraire prévisionnel. À 60km à peine de Prague se trouve la ville de Kutna Hora dont j'ai entendu les meilleures critiques. Nous partons donc à la rencontre de la ville médiévale. Nous sommes accueillis par un couple très sympathique qui s'emploie, pendant 2 jours, à nous raconter l'histoire de la ville. Ce qui marque cette petite ville, c'est son immense cathédrale en son centre. Non loin de là se situe l'entrée des mines que nous visitons déguisés en véritables mineurs ! Nous ne restons que 2 jours à Kutna Hora mais notre hôte nous assure une matinée escalade avant notre départ. Nous sommes heureux d'entendre qu'il ne nous considère pas comme des débutants dans ce sport que nous affectionnons. Il ne nous reste plus que 2 heures avant le départ, c'est donc un peu rapidement que nous visitons l'ossuaire avant de nous rendre à la gare. Quelle drôle d'idée d'ériger une église en os humains ! Ça me met un peu mal à l'aise mais ça enchante le photographe João.

Après le train et le bus, nous arrivons dans le sud de la République tchèque. Cesky Krumlov la remarquable est aussi une ville très touristique et qui le mérite amplement. Son centre-ville est situé sur une île et son château sur la colline avoisinante. Deux jours nous permettent d'admirer la petite ville et de s'organiser avec ma maman sur notre prochaine rencontre à Berlin. Nous devons alors nous rendre vers l'ouest. Stepan nous ayant recommandé Plsen, sa ville natale, nous décidons d'y passer nos derniers jours en territoire tchèque, boudant ainsi Karlovy Vary prévue à la base. Cependant Franta, le couchsurfer de Plsen, nous informe qu'il s'agit là d'une erreur. Nous le constatons bien vite. Il n'y a rien à faire à Plsen. Le seul fait marquant restera la révélation de João qui m'avoue son envie de rentrer à Bordeaux... affaire à suivre.

Notre voyage en République tchèque s'achève donc sur une fausse note mais nous n'en gardons pas moins une impression positive. J'ai particulièrement apprécié (voire adoré) les villes de Kutna Hora et Cesky Krumlov, pleines de charme et d'histoire. Les tchèques nous ont tous semblé très sympathiques et accueillants même si l'anglais n'est pas très répandu en dehors de Prague.

Par notre prochaine destination, l'Allemagne, nous flirtons avec la frontière française. Sensation bizarre de se trouver, 5 mois plus tard, si proche du point de départ. Mais, ne vous y trompez pas, l'appel de l'inconnu est bien plus fort que celui du bercail (si tant est que j'en ai un en France!),à bon entendeur...

dimanche 10 juin 2012

samedi 9 juin 2012

Petit tour en Pologne


Capitale : Varsovie
Monnaie : zloty
Taux de change : 1 euro = 4,34 zloty

C'est armés d'une nuit de voyage sans sommeil que nous arrivons à Cracovie. La journée est difficile et lorsque nous nous arrêtons pour prendre un café place du marché, je m'endors sur ma tasse terrassée par la fatigue. Cela fait bien rire les 3 polonaises qui nous accueillent. Elles sont vraiment cools ces nanas et s'emploient à nous faire connaître leur culture. Elles parlent un peu français aussi, enfin les trucs utiles quoi : Je m'appelle, bonjour, merci, je suis enceinte... les trucs utiles, j'ai dit!
Cracovie nous offre son château auprès duquel on trouve une sculpture de dragon qui crache du feu dès que quelqu'un envoie un texto trop près ! On fouine un peu partout dans le centre-ville (mes excuses à ma compotière préférée, nous avons vu l'entrée pour aller sous Rynek mais nous ne nous y sommes pas aventurés). Nous avons vu l'exposition des photo de Magritte mais je dois admettre que ses peintures sont bien plus intéressantes que ses photos.

Nous passons une journée à Auschwitz, horrifiés par la visite du camp et le musée qui y a été installé. Je crois que ce qui m'a le plus choqué, c'est la salle de 10m de long qui présente un tas de cheveux, grand comme la salle et plus haut que moi. Les nazis faisaient raser les prisonniers avant qu'ils ne se fassent gazer pour ensuite transformer poils et cheveux en toile de jute.

Ne voulant pas quitter Cracovie sur ce triste passé, nous sortons avec les filles déguster une/des délicieuse(s) bière(s) au miel, nous passons ainsi une chouette soirée à bavarder et rire avec nos hôtes comme si elles étaient des amies de longue date.
Le départ était d'autant plus difficile que le courant est bien passé !

Mais déjà Wroclaw nous ouvre les bras. Cette ville n'a rien à voir avec la précédente mais elle n'en a pas moins de charme, au contraire !
Nous sommes accueillis par une italienne qui vit avec une espagnole, une portugaise et une française. Cette ambiance me correspond bien et c'est sans grande difficulté que je m'intègre et papote. Cela fait aussi du bien de n'être accueillis que par des filles pour une fois. On discute linge et chiffons, si je devrais me couper les cheveux, le bonheur de ne pas porter de soutien-gorge... Pour une fois, c'est João qui est exclu (sans pourtant égaler le comportement des machos précédents).
Wroclaw est une ville ludique ! Des nains forgés sont cachés partout dans la ville et nous passons une journée à les chercher. J'adoooore ! João moins...
Au coin d'une rue, nous croisons 2 filles qui nous dévisagent. Elles me rappellent quelque chose... Et ça fait TILT ! Ce sont les polonaises avec qui nous avons partagé une soirée en Macédoine !! Quel plaisir de se revoir ! Quelle coïncidence ! Nous décidons bien vite de passer la journée suivante ensemble. C'est une chance car Magda a la journée libre pour nous et nous emmène dans cette ville qu'elle connaît par cœur. On mange végétarien, elle nous emmène au point de vue panoramique, puis à une exposition d'insectes et enfin, mon moment préféré, à la boutique de bonbons qui propose de faire sa sucette soi-même ! Je fais alors une fleur à l'orange que j'offre à Giulia, l'italienne qui nous accueille.

Notre passage en Pologne touche déjà à sa fin. Mais nous ne pouvons nous permettre d'y passer plus de temps car nous devons retourner à notre itinéraire initial afin d'être mi-juin à Berlin où ma Môman prévoit de nous rejoindre !

Que penser de la Pologne ?
Du peu que nous avons vu, nous avons adoré et sommes partis sur une impression de « pas fini ». Nous ne sommes restés qu'une semaine ! Et sans visiter la capitale car tout le monde nous l'a déconseillé puisqu'elle a été détruite pendant la guerre et ne propose depuis plus rien de très intéressant.
Mais peu importe, les deux villes visitées nous ont comblés. Nous y avons fait de très belles rencontres. Le manger est bon, le boire aussi. Il ne manquerait plus que des sushis pour que je m'y installe !

lundi 4 juin 2012

Petites précisions sur notre mode de vie


Plusieurs personnes m'ont posé des questions d'ordre pratique alors je fais un post rien que pour ça.

Itinéraire
Pendant les 6 mois précédents mon départ, je n'ai pas seulement fait la fête, je me suis sérieusement penchée sur l'itinéraire à suivre (au moins pour la première année). Ainsi, une fois les pays sélectionnés, j'ai parcouru les guides touristiques (je recommande les Lonely Planet plutôt que le routard ou Géo) et les forums de voyageurs (www.voyageforum.com est une mine d'informations pour tous les types de voyageurs). C'est de cette façon que j'ai établi une liste par pays de choses, villes, monuments, … où je pourrais me rendre.
La plupart du temps, quand nous débarquons dans un pays, nous demandons à notre couchsurfer ce qu'il nous recommanderait et je suis heureuse de constater que ça concorde assez régulièrement avec ce que j'avais préparé. Après on vérifie la faisabilité du trajet, car des fois, sans voiture, c'est un peu coton.

Transport
Nous essayons d'emprunter le mode de transport le moins cher. En général, on se moque du temps que ça prend puisqu'on n'est pas vraiment pressés. La plupart du temps, nous voyageons en train mais en Grèce, Macédoine, Bulgarie, Roumanie, Pologne ou République tchèque, le bus est plus courant.
On pense faire du stop mais, n'en ayant fait que très peu et sur de petites distances, je suis encore un peu frileuse, encore plus à 2 avec BigBob et Christophe (ça y est João a baptisé son sac...:$ )
J'ai décidé que l'avion n'était qu'en dernier recours car finalement, dans les airs, on voit surtout des nuages pendant des heures alors que dans le bus ou le train, on peut admirer le paysage pour un confort plus ou moins similaire.

Logement
Nous essayons un maximum de trouver des couchsurfers. Ça présente plein d'avantages : on apprend plein de choses, on peut poser toutes les questions qu'on veut sur la politique, culture, religion du pays de notre hôte et on a un aperçu in situ de la vie quotidienne des habitants du pays. Et puis quand on ne trouve pas d'hôte ou qu'on souhaite se retrouver un peu tous les 2, on se fait une nuit dans un hôtel pas trop cher. Ça me permet aussi de m'offrir une journée en mode caca-prout de temps en temps !
L'arrivée dans les pays plus cher nous contraint à chercher une nouvelle solution car là-bas « un hôtel pas trop cher » est un hôtel déjà trop cher pour nous. Nous voici donc avec l'option « tente » en plus. Mais qui dit tente dit tapis de sol et ça, on ne les a pas encore.

Nutrition
On essaye toujours de goûter au moins une fois la nourriture locale. Mais on n'abuse pas non plus sur les restaurants. On se fait pas mal de sandwichs et souvent, pour des raisons pratiques et gourmandes, on va chez Macdo (le Wifi gratuit et les prix restant toujours attirants) même si on préfère Burger King !
Jusqu'ici nous pouvons dire que nous avons apprécié particulièrement la viande de Macédoine (d'ailleurs il n'y a que ça, pas de légume dans leur menu). Et la Pologne nous a surpris par ses biscuits. On a acheté par hasard un paquet de Prince local... goût chocolat-framboise-piment ! Dégueu !

Hygiène
4 culottes et 4 paires de chaussette ne font pas long feu. Nous demandons souvent à nos hôtes qui possèdent une machine à laver de nous dépanner. Il m'arrive aussi de m'armer de courage, savon et huile de coude pour une lessive rapide.
Pour les douches, pas de souci, je ne connais pas de couchsurfer qui refuse une douche à ses invités, surtout que nous avons nos propres serviettes, savon et shampoing.
En revanche, pour être tout à fait honnête, l'activité Épilation se fait rare. Ce n'est pas très poli d'occuper la salle de bain trop longtemps chez les couchsurfers alors je préfère attendre d'être dans un hôtel et ensuite... j'ai la flemme. Amis du Glamour, bonjour !

Communication
Nous n'avons pas de téléphone. Je pensais au départ me servir de mon smartphone mais, en Grèce, j'ai voulu vider mon sac de ses miettes et j'ai omis mon portable dans une des poches. Il n'a pas survécu à la chute de 8 étages...
Donc pour contacter nos hôtes, nous utilisons les mails ou le forfait Skype (un programme qui permet d'appeler depuis son ordinateur un autre ordinateur ou un téléphone) et jusqu'ici nous n'avons pas réellement ressenti le besoin de téléphone même si, parfois, cela aurait été plus simple. Et puis, j'avoue que c'est vraiment agréable de ne plus être perturbé ou interrompu par un téléphone !


Nous avons aussi développé quelques automatismes. Par exemple,la première chose à faire quand on arrive dans une nouvelle ville est de se trouver une carte. On préfère toujours les offices de tourisme car ils distribuent les cartes gratuitement (à part à Kutna Hora en République tchèque mais ça c'est un chapitre à venir) mais des fois ils sont bien cachés. À Budapest par exemple, l'office de tourisme est dans un souterrain menant à une station de métro quelconque (ça aurait eu un sens si c'était le métro de la gare mais, non, même pas).

Nous nous renseignons avant d'arriver dans un nouveau pays sur la monnaie et son taux de change pour dès l'arrivée envisager combien on doit retirer. C'est ainsi que notre premier retrait en Hongrie a été de 100 000 !

Nous tâchons aussi de nous connecter assez fréquemment, pour vérifier que nos potentiels hôtes ont répondu ou qu'ils n'annulent pas à la dernière minute. C'est déjà arrivé qu'on nous plante et que nous devions trouver quelqu'un du jour au lendemain mais nous avons toujours réussi à retomber sur nos pattes. 

Voilà. J'espère que ça renseigne tous ceux qui se posaient des questions et si il y a des thèmes que j'ai oublié d'aborder, un petit commentaire et je tacherai d'y remédier!