Capitale : Tallinn
Monnaie : euro
Fuseau horaire : UTC
+02:00
Décalage horaire :
1 heure d'avance sur la France
Nous arrivons à Tallinn
le 24 août après juste 1h30 de bateau. Nous avons décidé avant
d'arriver de diviser notre séjour en Estonie en 2 parties. La
première partie est culturelle, il s'agit de découvrir notre
dernière ville d'Europe ensemble, s'imprégner de la capitale, en
apprendre plus sur la culture du pays, la routine quoi ! La
deuxième partie peut se passer n'importe où tant qu'on est tous les
deux, profiter des derniers instants ensemble, se dire adieu
correctement.
Ainsi nous rencontrons
notre hôte, Milan, à une réunion de couchsurfers. Il est slovaque
et amoureux de l'Estonie où il a emménagé depuis un mois.
J'aime bien ça moi,
rencontrer des gens, échanger des anecdotes, écouter leurs
histoires, ... Et même après 7 mois à répéter la mienne, qui je
suis, comment je me suis lancée dans ce voyage, comment
j'ai rencontré ma Patate (le doux surnom de João), ce qui m'a plu,
surprise, émue jusqu'à maintenant.
C'est comme ça que je
rencontre Joana, une polonaise qui vient de passer 1 mois en Chine et
1 mois dans le transsibérien. En gros elle a fait le chemin inverse
de celui que je m'apprête à entamer. Et, à l'écouter, ça ne
donne pas envie ! Elle a l'air toute blasée mais quand elle
nous annonce qu'elle n'a pas d'hôte pour le week-end, on l'incruste
chez le nôtre sans trop de difficulté. Et finalement, elle est cool
et me fait bien rigoler.
Bref, nous découvrons
donc la capitale estonienne qui charme de par son centre historique.
C'est très joli et donc très touristique. Un vrai dédale de rues
pavées entouré de fortifications. Le centre n'est pas bien gros, je
recommande donc une escapade d'un week-end à Tallinn pour tomber
sous le charme !
En ce qui nous concerne,
certes, Tallinn nous plaît mais elle sonne aussi le glas de notre
séparation. Après 3 jours chez Milan, nous déménageons dans une
chambre d'hôtel idéalement situé à côté d'un restaurant de
sushis et d'un café qui sert le meilleur cappuccino de la ville.
Nous passons 2 jours, à
nous, ça ne se raconte pas. Puis vient le moment où j'accompagne ma
Patate à l'aéroport. Je fais de mon mieux pour ne pas pleurer mais
j'échoue lamentablement face à un João stoïque.
Et me voilà, de retour à
l'hôtel. J'avais décidé de passer ma première nuit sans João,
seule pour déprimer de tout mon saoul sans me sentir coupable d'être
chez un couchsurfer. Cependant, c'était probablement une erreur de
rester dans la même chambre où nous étions. De plus, il m'est
impossible de dormir avec la boite de nuit qui fait un bordel sans
nom juste à côté.
Bref, c'est morose que je
reprend le ferry pour Helsinki où je dois passer 2 jours
supplémentaires avant de prendre le train pour Saint-Pétersbourg.
Je suis logée chez une
couchsurfer de 50ans que je ne qualifierais pas spécialement de
sympa. Ayant déjà, le moral au fond des chausses, squatter chez
quelqu'un avec qui il est difficile de parler n'arrange rien. Mais
j'essaye de me rappeler qu' à la base, c'était seule que je me
lançais. João a été un chouette bonus mais je ne peux pas me
laisser abattre parce que nous avions une date de péremption.
Aussi, c'est mi-figue
mi-raisin que je m'en vais découvrir la Russie...