Capitale : Vienne
Monnaie : euro
Depuis la Slovénie nous prenons bus et
trains pour rejoindre Salzbourg. Nous traversons ainsi toute
l'Autriche, du sud vers le nord. Nous sommes exposés à de superbes
paysages entre vallées verdoyantes et monts enneigés.
Et c'est en arrivant à Salzbourg que
nous déchantons, la CS qui devait nous accueillir nous fait un faux
plan. Nous voici contraints de chercher un hôtel pas cher au dernier
moment. Les auberges de jeunesse sont pleines. Nous laissons à tout
hasard un message sur le forum Salzbourg sur couchsurfing et nous
payons (trop cher) un hôtel mal situé et moyennement satisfaisant.
Le lendemain nous retournons à la gare
pour laisser Bigbob et Carlos dans un casier. Agréable surprise
quand nous nous connectons, un hôte francophone nous propose de
squatter son salon ! C'est donc le dos et le cœur légers que
nous parcourons la ville.
Salzbourg est jolie mais chère. Nous
réalisons que notre voyage au cœur de l'Europe abordable est
désormais terminé. Il va falloir faire plus attention aux dépenses
et penser à réduire le nombre de cappuccino par jour (l'Italie nous
ayant rendu accros).
Nous restons un week-end en compagnie
de Marco, notre CouchSurfer bizarrement sympathique. Ayant récemment
renoncé à son désir de devenir prêtre, il en a pourtant le style
de vie. J'ai donc quelques difficultés à m'adapter à ses discours
et ses activités mais j'apprécie cependant le temps qu'il nous
accorde. Il nous emmène faire une randonnée sur un des monts qui
bordent Salzbourg. Nous en prenons plein les yeux (et les jambes!).
Après 4 jours à Salzbourg, c'est
Vienne qui nous attend, mon amie Marlène nous ayant donné
rendez-vous à l'aéroport le 3 mai. Nous arrivons dans la capitale
autrichienne quelques jours auparavant, juste assez pour guider notre
invitée. Le soleil nous inonde de ses rayons. Nous dégustons glaces
et bières fraîches avant l'arrivée de ma copine.
Et bien sûr quand l'avion de cette
dernière atterrit, le temps s'asssombrit. Nous passons ainsi 4 jours
à 3 chez un couchsurfer très relax. La communication est un peu
difficile chez notre hôte, Marlène ne parlant que peu l'anglais.
Vienne est une jolie ville que João et
moi classons dans le Top 5 depuis notre départ. Mais elle pâtit
cependant de la visite de ma copine car nous visitons peu et papotons
beaucoup en errant dans la vieille ville.
Elle est rigolote, Marlène. Pendant 4
jours, elle se croit en Allemagne parce que la langue correspond. Ça
me fait aussi très plaisir de retrouver ma complice dans les jeux,
on passe plusieurs heures à jouer à Abalone, Puissance 4 ou
MasterMind (oui, on ne se refait pas, je me suis séparée de ma
ludothèque à Bordeaux mais j'investis désormais dans le format de
voyage).
Nous visitons la maison de la Musique,
où nous nous déchaînons sur une reprise de Mozart en version
lounge, João attendant patiemment que nous cessions de danser dans
tous les sens.
Nous nous offrons aussi une petite
récrée à l'immense fête foraine permanente de la ville.
Le dimanche soir, après une journée à
flâner, nous nous inquiétons des résultats des élections dans
notre pays. Il est 21h et je lâche (en français dans le texte) un
« merde ! On a un président et on ne sait même pas qui
c'est », c'est alors que la personne marchant sur le trottoir
devant moi se retourne pour me répondre qu'il s'agit de François
Hollande. Pratiques, ces touristes français finalement !
Et puis, surtout, SURTOUT, Vienne a une
particularité qui me fait réfléchir à emménager définitivement :
On trouve des sushis partout et pas cher. J'ai poussé tout les jours
mes deux comparses à la consommation de mon plat préféré.
C'est dommage que je trouve la langue
allemande si moche, parce que sinon cette ville aurait décidément
tout pour me combler.
En bref, au sujet de l'Autriche, nous
n'aurons donc visité que les 3 plus grandes villes (je vous avais
parlé de Graz un peu plus tôt). Très joli pays, avec cependant un
petit bémol pour sa population tendance nationaliste. J'ai toujours
l'impression qu'on m'aboie dessus quand on me parle allemand mais les
sushis rattrappent le coup !
Cependant, nous sommes au regret
d'annoncer le décès du décati Carlos qui n'aura vécu que 2 mois
et demi notre périple. Nous accueillons cependant avec plaisir le
petit frère de Bigbob (même marque mais le modèle en dessous) sur
lequel nous ne sommes pas d'accord sur le nom (moi je veux l'appeler
Fatty quelque chose, Fatty étant un adjectif affectueux pour
désigner quelqu'un ou quelque chose de gros en anglais, João met
son veto invoquant le droit indéniable de nommer son propre sac...)
Nous avons investi dans une tente
aussi, 1600g en plus sur lesquels nous nous chamaillons pour savoir
qui devrait les porter.