Capitale : Reykjavik
Monnaie : Couronne
islandaise
Taux de change : 1
euro = 152,68 couronnes islandaises
Fuseau horaire : UCT
+00h
Décalage horaire avec la
France (UCT +01h) : 2 heures de plus en Islande qu'en France parce qu'ils
n'ont pas d'heure d'été/hiver
L’Islande est en soi un
vrai challenge à décrire. Elle ne se soumet pas à l'organisation
que nous avons mis en place pour les autres pays. Sur cette île, il
est facile de trouver un couchsurfer dans la capitale et... c'est
tout !
Avant d'arriver nous nous
sommes renseignés sur les moyens de transport et le prix de
l'hébergement. Notre tente de fortune nous paraît bien faible face
aux vents violents que connaît l'Islande. Les prix des pass bus sont
exorbitants et les nuits à l'hôtel inabordables. Nous décidons
donc de louer une voiture qui nous offrira la liberté de déplacement
et le gîte en cas de vent.
Ainsi nous arrivons le 2
août à Reykjavik où nous sommes logés chez une islandaise qui
accueille tout le monde. Nous partageons son salon avec 5 autres
couchsurfers ! Elle cache sous la poubelle de l'immeuble la clé
de son appartement qui permet aux invités d'aller et venir comme bon
leur semble. En soi, c'est super sympa. On rencontre des gens
intéressants mais malheureusement notre hôte n'a pas de temps pour
nous. Nous ne connaîtrons donc pas grand chose de la culture
islandaise.
La capitale est une
petite ville (ce qui est plutôt évident quand on sait que la
population nationale ne s'élève pas à plus de 319 000 habitants)
on en a vite fait le tour mais il faut reconnaître que la cathédrale
vaut le coup d'oeil et que les week-end y sont très animés.
Mais l'événement le
plus marquant de nos premiers jours en Islande est, sans doute
possible, notre promenade en bateau à la recherche des baleines. Et
bien sûr, nous en avons vu (7 de la famille rorqual) mais nous
avons aussi croisé 2 bancs de dauphins et nous avons fait un détour
vers l'île protégée de ces drôle d'oiseaux que sont les macareux.
Seulement 3 ou 4 ornithologues ont le droit de se rendre sur cette
île. Mais, même en passant seulement aux abords, on peut voir des
centaines d'oiseaux voler et pêcher !
Au retour du port, nous
signons la pétition qu'on nous tend contre la chasse aux baleines
qui sert principalement à finir dans les assiettes des restaurants
touristiques.
Cette journée est
parfaite. Nous allons même prendre des sushis ! Mais quand le
set arrive, nous découvrons 2 sushi que je ne connais pas (moi,
l'experte en la matière!). Au goût et à la texture, nous concluons
bien vite qu'il s'agit de baleine. Et c'est avec un sentiment
coupable que je mange (difficilement parce que c'est caoutchouteux)
ce que je m'étais engagée 2 heures auparavant à ne jamais goûter !
Après 2 jours dans la
capitale, il est temps de prendre la route. Je prend le volant, João
n'ayant pas le permis, il s'essaye au rôle de copilote, non sans
quelques ratés d'ailleurs ! On se dirige d'abord vers l'ouest.
Nous nous arrêtons à Glimur où une randonnée de 3h nous attend et
qui débouche sur une cascade impressionnante. Le retour est plus
périlleux, je trébuche et m'étale tous les 3 pas. João en a des
sueurs froides mais en fin de compte je ne me suis pas fait mal et
c'était plus ridicule qu'inquiétant !
Les jours suivants sont
compliqués à décrire. Mais en résumé nous passons de paysages
magnifiques en paysages époustouflants. La route est rythmée de
coupure pour prendre des photos.
En parlant des routes,
tiens ! En Islande, il existe des routes que seules certaines
voitures peuvent prendre. Il s'agit principalement des routes du
centre de l'île. C'est pourquoi il est fréquent de croiser des 4x4
mais aussi des monstres de la route qui n'entrent dans aucune
catégorie à ma connaissance. Nous, on a une Toyota Yaris qui
n'avance pas. On se contente des routes goudronnées ou de gravier.
Et c'est déjà bien !
Sur notre chemin, nous
croisons énoooooormément de moutons en liberté. Et il y a plein de
chevaux aussi. [Depuis le Xe siècle il est interdit d'importer des
chevaux en islande pour garder le sang du cheval islandais pur, le
saviez-vous?] Les paysages se succèdent sans se ressembler. Nous
passons d'abord sur des littoraux époustouflants auquel se succèdent
les montagnes parsemées de cascade puis vient la noirceur d'un champ
de lave. Nous longeons toute la péninsule de Snaefellsjokull avant
de refermer cette boucle pour se diriger vers le sud puis l'est.
Avec du recul on s'est
dit qu'en fait, on aurait pu faire le tour de l'île en restant sur
la route principale mais on a préféré jouer la carte de la
tranquillité en allant à notre rythme quitte à ne voir qu'une
partie de l'île. Mais pas de regret, c'était vraiment
extraordinaire !
Nous nous sommes donc
rendu au fameux cercle doré, un parcours qui comprend l'incroyable
paysage d'Ingvellir, les geysers à Geysir (d'où le nom en fait!) et
les cascades de Gulfoss. C'était vraiment une journée à couper le
souffle ! Nous l'avons terminé en plantant la tente dans un
coin assez reculé à côté d'un champ de chevaux. Au moment de
l'extinction des feux (façon de parler, on ne fait pas de feu, on
n'a pas de quoi faire la popote), on commence à entendre des bruits
suspects, on tend l'oreille et soudain un grand essoufflement d'une
quelconque bête ! Courageux mais pas téméraire, on laisse la
tente là où elle est et passons la nuit dans la voiture !
Moquez-vous, nais
j'aurais bien voulu voir votre tête!
Nous quittons l'ouest sur
cette burlesque anecdote. La route islandaise nous offre ses
merveilles. Là, une cascade, ici des kilomètres de champ de lave,
là un glacier, … Il est plus facile de s'extasier devant que de
vous le décrire à vrai dire. Mais au bout d'une semaine sur la
route nous arrivons à Jokullsarlon où nous décidons qu'il est
temps de prendre la route dans l'autre sens. Mais Jokullsarlon n'est
pas seulement notre point de retour il s'agit aussi d'un des
spectacles les plus impressionnants du voyage. Un glacier qui entre
progressivement dans l'océan ! Époustouflant, stupéfiant,
épatant, mirobolant, étonnant, extraordinaire, sensationnel, … Je
ne sais quel mot employer !
Bref, c'est sous le
charme que nous revenons sur nos pas en essayant cependant de ne pas
prendre exactement la même route. Mais ça ne sert à rien. La
seconde partie du voyage se déroule sous le vent, la brume et la
pluie. On a bien fait de tout voir avant ! Moi qui n'aime déjà
pas conduire, dans ces conditions je suis d'autant plus ravie !
Nous passons dans des nuages brumeux où on ne voit rien à plus de 3
mètres. La galère ! Mais bientôt nous sommes de nouveaux à
Reykjavik où nous passons une dernière soirée auprès des copains
qu'on s'est fait là-bas.
Pour le dernier jour,
nous décidons de nous rendre comme tout bon touriste au Lagon bleu.
On nous en rebat les oreilles depuis que nous sommes arrivés.
João n'aimant pas se baigner, il y va en traînant des pieds. Mais
une fois sur place, nous ne pouvons que rester coi dans ce décor.
Nous devons payer les 35€ (quand-même!) pour nous rendre dans ce
bassin laiteux chauffé par les sources d'eau chaude environnantes au
milieu de ce champ de lave. C'est rempli de touristes mais la vapeur
qui nous enveloppe nous donne l'impression d'être seuls au monde
dans ce décor démentiel !
On fait trempette avant
d'aller rendre la voiture à l'aéroport où nous passons la nuit
avant de prendre l'avion tôt le matin suivant.
12 jours de merveilles,
nous sommes conquis. Les plus beaux paysages en 7 mois ! C'était
définitivement un pays incontournable !
Mais déjà nous nous
rendons en Finlande pour nos 2 dernières semaines avant que João ne
rejoigne les siens à Bordeaux !
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