jeudi 8 mars 2012

La Macédoine


Capitale : Skopje
Monnaie : denar
Taux de change : 1 euro = 61,52 denars

Nous avons décidé dès le départ d'équilibrer le trop-plein de temps passé en Italie et de l'amputer à la Macédoine. Ainsi, avec des regrets quand-même, nous avons zappé l'étape Ohrid pour nous rendre directement dans la capitale.

À Skopje, j'ai vraiment appris le sens du terme macho. Macho : le couchsurfer chez qui on était. Une espèce de brute plus bête que méchante, qui se vante d'avoir connu les femmes pour en avoir baisé quelques unes. Zlatko est pourtant accueillant. Mais il nous a prévu tout un programme auquel nous ne pouvons n'y ajouter n'y soustraire une quelconque activité. Ainsi nous devons manger ce qu'il nous commande, voir ce qu'il nous amène voir, faire ce qu'il veut nous faire faire.
Il m'agace ce mec, cela fait 2 mois (ou plusieurs années) que nous faisons ce que nous voulons et qu'on s'organise comme on le sent. Et le voici qui nous dicte notre conduite.
Je sais, c'est sympa de sa part de nous faire découvrir sa culture et sa ville. Mais quand on me tend une banane en me disant « Mange ! », je me rappelle que je ne suis pas un singe et que je préfère qu'on me demande « Veux-tu une banane ? ».
Le deuxième jour, je faillis m'étrangler en écoutant son discours homophobe. Pas vraiment violent, il aime beaucoup les lesbiennes (« c'est un don de Dieu ») et n'a rien contre les gays (« ça me fait plus de femmes ! Mouhaha »). Mais quand-même, João se sent obligé de me rappeler qu'on dort chez lui et que je ne devrais pas objecter trop fort...
Non parce que, sinon sympa, il nous laisse sa chambre pour qu'on dorme ensemble (gros clin d'oeil bien appuyé de sa part en direction de João, la grande classe ce mec je vous dit!)Mais Skopje m'intrigue au-delà de cette forte tête à la con qui embarque mon João dans des discours discriminatoires qui ne me plaisent que très peu.

Parce que cette ville me plaît vraiment. C'est beau, c'est vieux, on sent que ça évolue. Ça sent l'ex-Yougoslavie et l'Histoire. La principale caractéristique de cette ville est sans aucun doute l'innombrable quantité de statues qu'on trouve partout. En revanche, c'est tout petit, juste 700 000 habitants ! Et qu'est-ce qu'on y mange bien. Par contre, il ne faut pas être végétarien parce que tout est à base de viandes grillées, de brochettes,... Les gens sont sympas malgré leur langue incompréhensible. Je me mets très rapidement à demander comment se prononce les mots écrits un peu n'importe où pour apprendre le cyrillique. Par exemple, PECTOPAHT veut dire RESTAURANT, et ça c'était un des faciles !
Nous avons aussi découvert le rakia. Leur boisson nationale est bien trop forte pour nous. Je ne vous raconterai pas la première nuit en Macédoine pour la simple et bonne raison que je ne m'en souviens plus...João s'est bien moqué de moi mais le jour suivant, c'est lui qui en a fait les frais. 4 rakias = 1 João qui marche pas droit.

Bref, nous gardons un très bon souvenir de ce petit pays méconnu, malgré l'intervention du couchsurfer dictateur.

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